Maladie de Lyme Traitement Naturel : La cure naturopathique

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Maladie de Lyme : cure naturopathique
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La première chose à faire pour traiter la maladie de Lyme de manière naturelle est de rétablir « le terrain ». C’est-à-dire commencer par assainir l’organisme dans son ensemble puisqu’il s’agit d’une maladie multisystémique (qui concerne plusieurs systèmes et différents organes). En second lieu, on s’occupera de renforcer le système immunitaire, se trouvant totalement effondré.

Comment adapter son programme de guérison de la maladie de Lyme ?

Les méthodes de traitements naturels de la maladie de Lyme sont nombreuses et il n’existe pas qu’une seule méthode. Celles-ci sont à adapter à chaque individu et selon les symptômes ressentis.

En effet, selon l’avancement de la maladie et l’état physique et psychique dans lequel se trouve la personne malade, il est nécessaire de commencer le traitement progressivement et répondre aux objectifs thérapeutiques par ordre de priorité.

C’est pourquoi il est judicieux d’« évaluer » au préalable l’état de l’organisme par le biais de tests urinaires, sanguins, bilans de vitamines et oligo-éléments, test d’intoxication aux métaux lourds et recherche des co-infections (dont parasites et levures en prélevant les selles).

Il est recommandé d’établir son propre programme de guérison, comprenant tous les objectifs de traitement, avec le soutien d’un thérapeute. Cela aidera la personne à savoir à quelle étape elle se trouve, et de noter l’évolution du traitement mais aussi de ses symptômes.

Les traitements alternatifs sont longs, ils peuvent durer plusieurs années, il faut donc faire preuve de volonté et de patience. Lorsqu’on parle de « traitement », il est évident que ce sont des méthodes qui ne se substituent pas à un médicament. De plus, si la personne désire se soigner, il ne s’agit pas simplement d’ingérer des compléments alimentaires ou extraits de plantes, en effet, il faudra sans doute revoir l’hygiène de vie, condition sinequanone pour améliorer la santé.

En Allemagne et aux Pays Bas, des cliniques spécialisées sont conçues afin de venir en aide aux personnes souffrant du syndrome Post -Lyme. Outre les traitements d’antibiothérapie, ces cliniques ont été établies dans une démarche de remise en forme avec des méthodes naturelles : perfusions de vitamines, thérapies de lumière, oxygénothérapie, bains de pieds détoxifiants, sauna à infra-rouge…


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Assainir le mode de vie pour corriger l’acidose

Parmi les conséquences causées par la borréliose, l’acidose est responsable de nombreux dégâts. Un premier travail qui consiste à désacidifier l’organisme aidera par la même occasion à combattre la bactérie.

On peut mesurer le degré d’acidité de la salive, des urines et de la sueur à l’aide de bandelettes test.

Pour lutter contre l’acidose, différentes recommandations sont à appliquer concernant l’hygiène de vie :

Limiter le stress

Les êtres humains ont tendance à somatiser et les maladies arrivent rarement de manière anodine. A savoir que la maladie apparaît généralement à une période « critique » de la vie, où peuvent apparaître des remises en question, des chocs psychologiques, des difficultés avec son environnement… Le fait d’être dans le contrôle permanent de soi-même, d’avoir des difficultés dans le « lâcher-prise« , contribuent à un épuisement mental. Ces charges psychiques finissent par avoir des répercussions sur notre physique.  Ainsi, la maladie profite que l’organisme soit fragilisé pour venir s’y installer.

Le stress est un des premiers facteurs acidifiant pour l’organisme. Notons que le stress est une réaction qui s’accompagne souvent d’un « trop plein d’émotions » telles que des angoisses, des doutes, des idées fixes, des ruminations voire de la colère. Sur le long terme, ces pensées négatives maintiennent le corps en tension.

Rappelons que la bactérie Borrelia, de par sa charge en toxines, amplifie l’acidification de l’organisme. C’est pourquoi le premier travail sera de gérer le stress, pour limiter ce phénomène d’acidose. Ce n’est pas une tâche simple mais des outils existent pour apprendre à se détendre et travailler sur la gestion du stress.

Chacun pourra choisir sa propre technique pour accéder à un mieux-être intérieur. Parmi ces techniques, nous pouvons citer les pratiques de relaxation telles que :

  • la méditation
  • le yoga
  • la cohérence cardiaque (basée sur des techniques respiratoires)
  • l’hypnose
  • la médecine traditionnelle chinoise (réflexologie plantaire, acupuncture…)
  • les massages bien-être, l’ostéopathie
  • l’hydrothérapie (bains hyperthermiques, sauna, hammam…)

Et bien d’autres méthodes pouvant favoriser la détente et la prise en charge de la douleur.

Limiter les mauvaises habitudes

Cependant, les « mauvaises habitudes » quotidiennes sont à proscrire le plus rapidement. On évitera voire supprimera en priorité toute substance excitante ou addictive, entretenant le stress : café et thé à fortes doses, sodas, alcool, tabac… S’accorder du repos et respecter un sommeil adapté à ses besoins seront indispensables tout au long du traitement. S’accorder des petites siestes dans la journée lorsque le corps le réclame sera la bienvenue.

Il faudra être à l’écoute de son corps et apprendre à connaitre ses limites pour ne pas brusquer davantage l’organisme, déjà en souffrance. En effet, il est préférable d’être progressif dans les sorties, les activités de la vie quotidienne, et demander un arrêt maladie si se rendre au travail s’avère trop compliqué.

Traiter la maladie de Lyme naturellement : Manger sainement et s’hydrater

« Que ton alimentation soit ta première médecine », Hippocrate, le père de la médecine traditionnelle occidentale associe l’alimentation à un médicament. En effet, une nourriture saine contribue à prévenir les maladies mais aussi à réparer l’organisme lorsque celui-ci a été entravé par un facteur nuisible.

Les personnes atteintes de borréliose peuvent aussi présenter une hyperperméabilité intestinale, d’où l’intérêt à redoubler de vigilance quant à toute substance alimentaire ingérée. La réforme alimentaire est à mettre en place le plus tôt possible. Il faut compter environ deux ans pour que les intestins soient « réparés« .

Si l’on veut guérir de la maladie de Lyme, cette réforme alimentaire doit être stricte et dans tous les cas, il faut commencer par revoir ses habitudes alimentaires car un grand nombre d’individus ignore la toxicité que présentent certains aliments…

Dans un premier temps, on commencera par supprimer tous les aliments pour lesquels on suspecte une intolérance alimentaire, phénomène fréquent pour le cas de Lyme. Pour plus de certitude, il sera intéressant de pratiquer le test d’intolérance « ImuPro », qui reste le plus performant.

Précisons que le régime alimentaire sera à adapter en fonction de chaque individu et surtout en fonction de ses carences nutritionnelles et dysfonctionnements métaboliques. Il y a malgré tout, des « grandes règles » applicables pour tous les malades de Lyme. Les régimes que nous allons aborder plus loin ne sont en aucun cas exhaustifs mais présentent de grands bénéfices pour les personnes concernées par la maladie.

Pour traiter l’acidose, il sera prudent de privilégier des aliments alcalinisants (notamment les fruits et légumes) et réduire voire supprimer tout aliment ou boisson acidifiant (café, alcool, viande, préparations industrielles, sucre raffiné…).

Quels sont les aliments à éviter pour soigner la maladie de Lyme ?

Le sucre :

Acidifiant l’organisme, les sucres raffinés nourrissent la bactérie Borrelia et entretiennent les candidoses (levures). Ces derniers contribuent aux réactions inflammatoires, en perturbant notre flore intestinale. De plus, ils présentent une toxicité pour les cellules nerveuses. Ils sont fortement déconseillés dans le cas de Lyme car ils affaiblissent davantage les défenses immunitaires, d’où le phénomène de fatigue chronique et d’infections à répétition. Enfin, ils augmentent les fringales en provoquant des élévations brutales de la glycémie dans le sang suivies d’un effondrement tout aussi brutal. C’est pourquoi, il est impératif de privilégier des aliments protéinés et riches en acides gras au petit déjeuner.

Le gluten

C’est une protéine se trouvant dans certaines céréales et qui présente une certaine toxicité du fait qu’aujourd’hui, les céréales n’ont plus la même structure que celles que consommaient nos grands-parents. Elles sont désormais transformées (OGM, pesticides etc.) dans le but d’augmenter le rendement agricole.

Le lait d’origine animale :

La caséine, qui est la protéine du lait, possède également un caractère nocif. D’après le Dr Seignalet, l’être humain, surtout à l’âge adulte, ne possède pas les enzymes adéquates pour pouvoir digérer le lait et le métaboliser. En effet, dans la nature, chaque espèce animale se nourrit du lait de sa propre espèce. De plus, on administre de plus en plus d’antibiotiques aux vaches, qui reviennent dans le lait que nous consommons. Les crétois ne consomment pas de lait de vache, pour autant, c’est une population en très bonne santé qui puisent le calcium et autres nutriments dans d’autres aliments.

Maladie de Lyme : quels sont les régimes à préconiser ?

Seignalet ou « régime paléo » :

Ce régime a pu soulager une centaine d’affections. Ce dernier élimine toute céréale mutée comportant du gluten (blé et dérivés) ainsi que tout produit laitier d’origine animale dans le but de limiter la porosité intestinale et les réactions inflammatoires. Le Dr Seignalet recommande de consommer quotidiennement des huiles végétales vierges, extraites à froid (huile d’olive, de noix, de colza…) pour un apport en bons acides gras et oméga 3.

Le régime crétois ou « diète méditerranéenne » :

C’est une pratique traditionnelle qui privilégie une consommation abondante de fruits, oléagineux, légumes, légumineuses, poissons gras et une consommation modérée de produits laitiers et viande.

Bien sûr, dans cette réforme alimentaire, on choisira impérativement des produits biologiques et non industriels, c’est-à-dire, qui ne sont pas transformés. Il faudra également être vigilant quant au mode de cuisson, préférer la cuisson à la vapeur douce, à la casserole à feu doux et au four à basse température.

Quels sont les aliments à privilégier lorsqu’on est atteint de la maladie de Lyme ?

Les œufs :

Contrairement aux idées reçues, les œufs constituent une excellente source nutritionnelle de par leur teneur en vitamines du groupe B (à condition de ne pas en abuser). De plus, ils soutiennent les systèmes nerveux et immunitaire.

Les jus de légumes (crus)

Ils sont fortement conseillés notamment pour traiter l’acidose car ils participent à la détoxification de l’organisme. Riches en minéraux et vitamines, ils servent aussi à combler des carences.  Ils se boivent 30 minutes avant le repas de préférence. On peut alterner avec un ou deux jus de fruits pressés dans la journée entre les repas. L’intérêt de l’extracteur à jus réside dans sa facilité d’assimilation des nutriments dans l’organisme (intéressant pour le syndrome du côlon irritable). Lorsqu’il est compliqué de modifier dans l’immédiat les habitudes alimentaires, nous pouvons avoir recours à des compléments alimentaires alcalinisants renfermant des minéraux basiques.

Maladie de Lyme : Une bonne hydratation est la clé

L’hydratation constitue un pilier très important dans la guérison. Non seulement, l’eau est une boisson économique mais en plus elle a des propriétés détoxifiantes, à condition de bien la choisir. Il est recommandé de choisir une eau la plus « vide » possible, c’est à dire pratiquement pure.

Les deux types d’eau les plus recommandées sont l’eau de source (faiblement minéralisée) ainsi que l’eau distillée, déchargée de toute matière organique, celle-ci est intéressante pour détoxiquer l’organisme.

Il est conseillé de boire beaucoup le matin à jeun, du fait de la concentration importante de toxines et de déchets dans le corps après une nuit de sommeil.

Des tisanes de plantes peuvent être bues plusieurs fois dans la journée pour leurs effets thérapeutiques : camomille, verveine, thym, mélisse, romarin. Les bouillons faits maison constituent également une bonne source d’hydratation associée à un apport de minéraux intéressant. On peut les consommer pendant ou entre les repas.

Quelle que soit la forme sous laquelle nous buvons de l’eau, l’important sera d’en boire entre 1,5 à 2L par jour.

Traiter la maladie de Lyme : Ne pas négliger le sport !

L’exercice physique régulier peut contribuer à se sentir plus en forme. Il est important d’établir un petit programme sportif chaque semaine, à adapter ou réajuster à sa condition physique du moment et ses disponibilités. Cette activité ne doit pas représenter une contrainte, c’est pourquoi, il faut commencer progressivement pour ne pas puiser toute son énergie. Les bénéfices se ressentent assez rapidement.

On commencera par une activité qui ne fatiguera pas davantage l’organisme, telles que la marche à pied, la gym douce oula natation, surtout si la personne n’a pas l’habitude de faire du sport. On accordera 20 à 30 minutes à cette activité 3 fois par semaine.

Pour les personnes très affaiblies par la maladie, on préfèrera la marche, de préférence en forêt ou à la campagne à raison de 15 à 20 minutes par jour, régulièrement dans la semaine. Cette activité relaxante apportera une source d’oxygène non négligeable.

Le plus important est de ne jamais forcer : prendre en compte ses propres limites, bien s’étirer après une séance de sport et avoir la sensation d’avoir transpiré afin de libérer un maximum de toxines.

N’importe quelle activité physique constitue une pratique thérapeutique pour améliorer la santé, à condition que cette dernière soit régulière. Même si les premières séances de sport sont courtes, le but est avant tout de mobiliser son corps afin de maintenir un certain tonus musculaire et mieux oxygéner le cerveau.

L’activité physique est un anti-stress (libération d’endorphines et d’enképhalines), ainsi elle contribue à limiter l’acidose. Le sport à l’extérieur est recommandé pour une bien meilleure oxygénation des cellules. Il sera important de bien s’hydrater après toute activité sportive.

Enfin, l’exercice physique entraîne une respiration plus approfondie, ce qui facilite l’élimination des déchets métaboliques et du dioxyde de carbone. Une respiration trop « superficielle » est un facteur acidifiant pour l’organisme.

Détoxification de l’organisme et élimination des métaux lourds :

L’intoxication aux métaux lourds dont nous sommes de plus en plus exposés à cause d’un environnement industrialisé, pollué et une hygiène de vie néfaste touche un grand nombre d’individus et est en partie responsable de l’augmentation des maladies multi-systémiques dont la maladie de Lyme.

Les neurotoxines provenant de la Borrélia font partie des plus nocives qui existent. Tout comme les métaux lourds, ces toxines se dissolvent et s’enfoncent dans les tissus graisseux de l’organisme, ce qui les rend très compliquées à éliminer.

La détoxification concernera les « émonctoires », c’est à dire les « portes de sortie » des déchets et toxines : peau, poumons, intestins, reins et foie ainsi que toutes les cellules de l’organisme. En effet, pour que les organes puissent refonctionner normalement, il faut avant tout pratiquer un « nettoyage » des organes. Les cellules, pour pouvoir continuer à fournir de l’énergie, devront, elles aussi, être nettoyées. Il faudra compter environ un mois de détoxification.

Un point sur le jeûne

Un moyen très efficace de détoxification est le jeûne. Une semaine de jeûne avec surveillance d’un thérapeute est recommandée. Cette pratique consiste à seulement boire (eau, tisanes, bouillons…). Si la personne est trop affaiblie par la maladie, le jeûne pourra être envisagé plus tard, après un soutien et une détoxification des organes d’élimination.

La monodiète

La monodiète, qui consiste à manger le même aliment (un fruit, un légume ou un bouillon) pendant plusieurs jours, peut-être une alternative de détoxification car moins contraignante.

Chez les personnes atteintes de Lyme, les organes dont il faudra préalablement s’occuper sont le foie et les reins qui ne peuvent plus remplir leur rôle d’élimination. En médecine chinoise, ces deux organes ont une fonction de régulation des liquides. Si leur fonctionnement est mis à mal, alors l’énergie au sein de l’organisme ne peut plus circuler et on assiste à une faiblesse des forces vitales. Plus les organes sont encrassés, ce qui signifie que leur capacité d’élimination est moindre, plus il faudra être vigilant quant au dosage des traitements car certaines plantes peuvent provoquer de puissants effets.

Le foie :

En phytothérapie, on préconisera le Desmodium et le chardon-marie pour soutenir et protéger un foie fatigué et par la suite, les trois principales plantes hépatiques qui sont : radis noir, artichaut et pissenlit pour leurs vertus cholagogue et cholérétique (facilitant l’évacuation et la production de la bile). La forme recommandée est l’EPS : extrait de plante phyto-standardisée. En aromathérapie, on utilisera les huiles essentielles de citron, carotte ou romarin, qui sont hépatoprotectrices, de préférence par voie orale.

Les reins :

Pour soutenir les reins, il sera important de boire beaucoup, de préférence une eau distillée. Les reins pourront être soulagés en phytothérapie par la verge d’or, la prêle et le bouleau.

La détoxification de l’organisme / chélation des métaux lourds :

Différentes associations de plantes et compléments au pouvoir absorbant peuvent être proposés avec notamment :

  • le charbon végétal activé (2 à 3 cuillerées à café/jour) : loin des repas et la prise de doit pas excéder 5 jours.
  • l’argile verte (2 à 3 cuillerées à café/jour dans un verre contenant 150 mL d’eau) : le soir, mélanger avec une cuillère en bois et laisser reposer toute la nuit. Le matin à jeun, boire l’eau d’argile, répéter l’opération pendant 10 jours. L’argile a des propriétés reminéralisantes.
  • la zéolite micronisée : c’est un minéral au fort pouvoir absorbant. Elle réduit l’acidose et reminéralise l’organisme.
  • la Chlorella : c’est une algue qui va absorber les toxines liposolubles (contenues dans les graisses). Elle apporte des vitamines et des minéraux. Il faut faire attention à sa provenance et s’assurer qu’elle n’est pas chargée en métaux.
  • la Coriandre et l’ail des ours : on peut les trouver sous forme de teinture mère. Ils ont le pouvoir de libérer toxines et métaux lourds retenus dans les tissus graisseux et les éliminer.
  • le Burbur : plante amérindienne utilisée pour nettoyer le corps, détoxifier les organes et le système lymphatique. A prendre pendant 6 mois.

Parmi les algues, la spiruline et l’algue Klamath sont également chélatrices de métaux lourds.

Pour les personnes extrêmement intoxiquées et dont les organes d’élimination sont défaillants, on peut avoir recours au TMDR (Toxic Métal Détox). En plus de contenir de la Chlorella et de l’ail des ours, ce complément alimentaire renferme des vitamines, oligo-éléments et anti-oxydants.

La soupe miso (soupe japonaise riche en algues) et la pectine de citron peuvent faire effet sur l’absorption des métaux lourds. Cette dernière effectue un nettoyage du côlon et décongestionne le foie.

Nutrithérapie

En nutrithérapie, on complètera avec des « anti- métaux lourds » et anti-oxydants qui sont notamment :

  • la vitamine C qui est un excellent détoxifiant, à prendre tous les jours.
  • le zinc, s’opposant aux effets des métaux lourds sera pris le soir.
  • le sélénium est un anti-oxydant qui contribue à éliminer les neurotoxines, il sera pris le matin.
  • le glutathion et le coenzyme Q10, puissants anti-oxydants, ils vont jouer un rôle important dans la détoxification.

Combattre la constipation

Combattre la constipation fait partie du processus de détoxification, un remède intéressant en phytothérapie est le psyllium blond. Riche en fibres solubles, il a le pouvoir de gonfler et de ramollir les selles pour ensuite les éliminer plus facilement. Le psyllium permet également d’éliminer les traces de métaux lourds.

Un moyen très efficace de « nettoyer » l’intestin est l’hydrothérapie du côlon, à pratiquer par un thérapeute. C’est une technique qui consiste à effectuer un lavement du gros intestin grâce à une machine libérant de l’eau tiède dans un conduit allant jusqu’au rectum. Les déchets sont de fait décollés et éliminés par la pression de l’eau arrivant dans le côlon, accompagnée de massages sur le ventre, effectués par le thérapeute.

Combler les carences et réparer la flore intestinale :

Pour que l’organisme puisse se défendre contre la bactérie, les taux de vitamines, minéraux et oligo-éléments doivent être suffisants. Les personnes atteintes de Lyme sont très souvent carencées et ces manques entrainent des dysfonctionnements métaboliques.

Les vitamines :

  • La vitamine D (D3 la plus assimilable) : elle va jouer un rôle dans le système immunitaire et l’équilibre nerveux. Elle est antioxydante et reminéralisante. Chez les malades de Lyme, les récepteurs de cette vitamine sont inhibés, d’où l’intérêt de supplémenter (4000 UI/jour). On peut diminuer les doses à l’arrivée des beaux jours.
  • Les vitamines du groupe B : particulièrement la B9 et la B12 dont les carences sont courantes en cas de maladie de Lyme. La B9 est responsable de la formation des globules rouges, des neurotransmetteurs et renforce le système immunitaire. La B12 est impliquée dans le métabolisme cardiovasculaire et elle protège les cellules nerveuses.
  • En cas de fatigue chronique, la B6 est recommandée car elle facilite l’absorption du magnésium.
  • La vitamine C : antioxydante et intéressante pour le système immunitaire, elle est à prendre au quotidien entre 1 à 2 g par jour. Il est conseillé de la prendre en même temps d’effectuer la chélation des métaux lourds.

Les minéraux et oligo-éléments :

  • Le zinc, qui est un antioxydant, possède une action dans de nombreuses réactions enzymatiques. Il agit dans la détoxification hépatique, le bon fonctionnement de la thyroïde, régule l’immunité et le métabolisme acido-basique. C’est pourquoi les personnes malades de Lyme doivent impérativement se complémenter en zinc pour limiter les désagréments. L’apport conseillé se situe entre 5 et 60 mg/jour.
  • Le magnésium est un anti-infectieux, non négligeable pour les personnes affaiblies par la maladie car il joue un rôle important pour lutter contre la fatigue et le stress.

On choisira une forme bio-assimilable telle que le citrate ou le glycinate de magnésium, à raison de 600 mg/jour au minimum.

  • Le fer contribue à oxygéner les cellules ainsi que les organes. Il est impératif de vérifier au préalable le taux de fer dans le sang car un excès en fer peut présenter une toxicité. A noter que la vitamine C facilite l’absorption du fer.

En oligothérapie, on pourra proposer le complexe cuivre-or-argent dans le cas où la personne est très affaiblie physiquement et psychiquement, afin de renforcer les défenses immunitaires.

Réparer la flore intestinale :

La dysbiose intestinale, qui correspond à un déséquilibre du microbiote, est une conséquence de la maladie de Lyme, aggravant l’état général de la personne malade. Des solutions existent et sont à mettre en place afin de réduire la perméabilité intestinale.

Le plus gros travail, qui prendra du temps et consiste à revoir nos habitudes quotidiennes, concerne l’alimentation, on évitera notamment : glucides, produits laitiers, produits transformés et chargés en métaux lourds.

On évitera au maximum toute prise de médicaments et notamment les antibiotiques qui détruiraient la « bonne flore » intestinale et favoriseraient la prolifération des levures dans l’intestin.

On peut réparer la muqueuse intestinale grâce à quelques compléments alimentaires tels que :

  • La L-glutamine qui aide à réparer l’intestin, à prendre au quotidien pendant 6 mois.
  • Les enzymes fermentées en cascade (sous forme de complément alimentaire), au quotidien sur 6 mois minimum. Elles proviennent d’un ensemble de fruits et légumes ayant fermenté.
  • La propolis, recueillie sur certains bourgeons par les abeilles, permet de régénérer la flore intestinale. Elle effectue un nettoyage de la paroi intestinale et réduit l’inflammation de celle-ci.
  • Les prébiotiques si l’apport en fibres alimentaires est insuffisant
  • Les probiotiques (5 à 6 souches minimum) qui serviront à réensemencer la muqueuse intestinale grâce à l’apport de milliards de bactéries (bénéfiques), à condition d’avoir suffisamment de nourriture (les fibres) pour perdurer. Ils doivent être de qualité et sont à prendre au cours du repas.

Parmi les probiotiques, il en existe des naturels que l’on peut trouver dans notre alimentation tels que :

  • les yaourts fermentés
  • le kéfir : boisson obtenue à partir des grains de kéfir
  • la choucroute
  • le kombucha : boisson fermentée à partir d’un champignon
  • le pollen frais (de ciste), riche en lacto-ferments : il renforce la flore intestinale sans provoquer de constipation.

Une fois la flore intestinale reconstituée, la paroi intestinale est moins perméable et les phénomènes de fermentation et de putréfaction diminuent.

Diminuer les réactions inflammatoires :

L’inflammation se définit comme une réaction de la part de l’organisme suite à l’agression d’un agent pathogène. Le système immunitaire réagit immédiatement, à savoir que les globules blancs se manifestent en détectant l’agent étranger.

L’inflammation peut se généraliser dans tout le corps sans signe visible, c’est le cas pour la maladie de Lyme. Elle est souvent à l’origine de douleurs, d’une fatigue chronique et de troubles de l’attention. Ce phénomène inflammatoire est très nuisible pour l’organisme car elle favorise la multiplication des radicaux libresparticipant au vieillissement cellulaire.

L’ alimentation :

On limitera toute forme de sucre et le gluten car ce sont des aliments très inflammatoires. On évitera également les laitages.

On accordera une attention particulière aux aliments à index glycémique faible, n’impactant pas le taux de glucose dans le sang.

Sont également conseillés :

  • les aliments riches en minéraux et vitamines (fruits et légumes)
  • les  aliments contenant des oméga 3 (petits poissons gras, huile de noix et de colza…). Il est judicieux d’y ajouter des compléments alimentaires d’oméga 3 contenant des EPA/DHA pour avoir un apport quotidien suffisant.
  • les épices telles que le curcuma et le gingembre qui peuvent être intéressantes grâce à leur pouvoir anti-inflammatoire.

Enfin, le mode de cuisson a une grande importance, la cuisson à basse température est recommandée pour éviter la production de substances toxiques et très inflammatoires.

La phytothérapie, les plantes anti-inflammatoires :

  • le bourgeon de Cassis (macérât glycériné)
  • le bourgeon de Frêne (macérât glycériné)
  • la racine de Curcuma (associée à d’autres plantes, en EPS)
  • la Reine des prés (gélules ou teinture mère)
  • l’Harpagophytum (gélules ou teinture mère)
  • la Boswellia (gélules)
  • la Bromélaïne, contenue dans la tige de l’ananas (gélules)

L’aromathérapie :

On peut appliquer localement sur les zones inflammées, quelques huiles essentielles au pouvoir anti-inflammatoire telles que :

  • H.E de lavande officinale
  • H.E d’eucalyptus citronné
  • H.E de romarin à camphre
  • H.E d’hélichryse italienne
  • H.E de camomille

Attaquer la bactérie de la maladie De Lyme de manière naturelle

Une fois que le corps est nettoyé, les émonctoires désengorgés et que le pH est rétabli, nous pouvons à ce moment commencer à déloger la bactérie.

Cette action a pour conséquence de libérer davantage de toxines, c’est pourquoi il est important que l’organisme soit suffisamment assaini pour pouvoir être à même d’évacuer ces surcharges toxiniques. Cela évitera de se trouver face à une réaction d’Herxheimer.

Il existe encore une fois, plusieurs traitements antibactériens, qu’il faudra adapter à chaque individu. La phytothérapie sera très utile, en effet, de nombreuses plantes peuvent agir sur la bactérie, mais toutes n’apportent pas les mêmes bénéfices pour tout le monde.

Afin d’éviter que la bactérie s’adapte au traitement, il est intéressant d’alterner régulièrement les protocoles, tous les quinze jours en moyenne.

Un antibiotique naturel : l’argent colloïdal

A raison d’une cuillerée à soupe tous les matins à jeun et une autre le soir, pendant 15 jours à 3 semaines.

L’erreur à ne pas commettre est d’entreprendre en parallèle une cure contre les métaux lourds.

  • Pour l’élimination des toxines (engendrées par la borrélie) : la propolis et l’extrait de pépin de pamplemousse :

Ils  possèdent plusieurs actions : antibactérienne, antiparasitaire et renforce le système immunitaire.

La phytothérapie :

Il existe de nombreuses plantes utilisées dans la maladie de Lyme de par leur action anti-spirochète :

  • la Cardère (racines), sera utilisée de préférence en teinture mère. C’est une plante indigène, elle est antibactérienne et détoxifiante à la fois. La cure est très longue, pouvant aller jusqu’à deux ans en cas de Lyme chronique.
  • le Samento (ou griffe du chat) est une plante originaire d’Amazonie. Il favorise la production de lymphocytes CD57, servant à attaquer la bactérie. Cette plante peut combattre certains symptômes du système nerveux (maux de tête, troubles de la mémoire…). Elle est à prendre deux à trois fois par jour pendant 8 mois minimum.
  • la Renouée du Japon est indiquée pour le syndrome post-Lyme et la neuroborréliose notamment. Elle est capable de dépasser la barrière hémato-encéphalique. Elle est utilisée notamment pour restaurer les lésions neurologiques. Elle est contre-indiquée en cas de traitement anti-coagulant.
  • l’Ail est un aliment recommandé pour son pouvoir antibiotique, à raison de deux gousses d’ail crues par jour, écrasées préalablement.

L’aromathérapie :

On privilégiera des huiles essentielles antibactériennes, antiparasitaires et antivirales. Elles se prendront par voie orale de préférence 1 à 3 fois par jour pendant 3 semaines.  Penser à envisager des fenêtres thérapeutiques (pauses) entre des longues prises. De même, il est important d’alterner les différentes huiles essentielles. Elles ne sont pas à prendre toutes en même temps.

Lors du traitement en aromathérapie, il ne faut pas négliger son foie, il est impératif de prendre des détoxifiants en parallèle dans la journée.

Les huiles essentielles conseillées :

  • H.E niaouli : antibactérienne et antivirale. Elle soutient également le système immunitaire.
  • H.E sarriette des montagnes : antiparasitaire et antifongique, elle lutte contre la candidose.
  • H.E tea tree : antivirale, antiparasitaire et antifongique. Bénéfique en cas de candidose.
  • H.E origan compact, clou de girofle et cannelle de Ceylan : anti-infectieuses très puissantes, elles servent à lutter contre les bactéries donc sont fortement conseillées pour la maladie de Lyme. Cependant, il faut prendre garde aux effets hépatotoxiques qu’elles peuvent engendrer.
  • H.E ravintsara : antivirale, elle tient son importance au fait que certains virus réactivent les borrélies.

L’oxygénothérapie :

Le spirochète est un micro-organisme anaérobie, c’est à dire qu’il ne supporte pas la présence d’oxygène. Ainsi, l’oxygénothérapie constitue un bon remède pour tuer le spirochète. On pourra avoir recours à l’oxygène activé ou au bol d’air JacquierR.Ce dernier est un appareil qui consiste à inhaler des molécules volatiles pour mieux assimiler l’oxygène de l’air ambiant.

On privilégiera, dans la mesure du possible, les promenades en montagne pour les bienfaits de l’altitude et aussi, le sport en pleine nature.

La chaleur :

D’une part, c’est un excellent remède de détoxification car elle favorise la sudation. D’autre part, la borrélie ne supporte pas les sources de chaleur et prospère dans des corps plutôt frileux. Le spirochète meurt au-delà de 41°.

Ainsi, on réchauffera le plus souvent possible le corps, idéalement tous les jours. La personne peut prendre un bain dont la température de l’eau pourra être augmentée petit à petit jusqu’à obtenir 41°. Les bains partiels (bains de pieds ou de siège) peuvent être une alternative. Le sauna et les cabines à infra-rouge sont des pratiques pouvant être mises en place régulièrement.

L’appareil de biorésonance :

Cette technique peut être efficace pour contrer la bactérie en émettant des vibrations à hautes fréquences. En envoyant des vibrations inversées à celles de la bactérie, cette dernière peut être neutralisée.

Cette technique nécessite une dizaine de séances de 30 minutes minimum.

Remèdes complémentaires pour les co-infections et réaction d’Herxheimer :

La Borrélia s’accompagne souvent de co-infections, d’origine virales, parasitaires, fongiques…qu’il faut impérativement traiter.

Soulager les parasites/protozoaires :

La babésiose :

  • L’Armoise annuelle (Artemisia annua) : elle traite la malaria et la toxoplasmose également. Elle a le pouvoir de s’imprégner dans le cerveau. La forme galénique sera de préférence la teinture mère (T.M) à prendre pendant deux mois, 10 à 15 gouttes 3 fois par jour.
  • L’Eupatoire perfoliée (Eupatorium perfoliatum) : Elle contribue à diminuer les symptômes tels que les poussées de fièvre avec frissons, douleurs musculaires… A prendre en T.M également.

Il est conseillé, parallèlement à ce traitement de phytothérapie, d’utiliser des huiles essentielles possédant des propriétés antiparasitaires 2 à 3 fois par jour (sarriette, thym, tea tree…).

Soulager les autres infections bactériennes :

La bartonellose (maladie des griffes du chat) :

  • L’Houttuynia (plante caméléon) : elle est anti-spirochète et détoxifiante. On la prendra en T.M, 10 gouttes, 3 fois par jour.
  • La Renouée du Japon (Polygonum cuspidatum) : elle est intéressante pour éradiquer les autres infections bactériennes.
  • L’Eupatoire perfoliée

L’ehrlichiose :

  • La Colchique d’automne : faire des petites cures d’une semaine car c’est une plante très toxique. Le dosage ne dépasse pas 15 gouttes par jour de T.M.

Contre les infections fongiques :

Le Candida albicans :

Cette levure participe à la dysbiose intestinale. Pour éradiquer la candidose, il est impératif de supprimer tous les sucres.

Les remèdes naturels :

  • l’argent colloïdal : prendre des petites quantités pures, plusieurs fois par jour.
  • la sauge (phyto)
  • H.E de tea tree : pour son pouvoir antifongique

Contre les réactions d’Herxheimer :

Cette réaction survient lorsque la mort des bactéries provoque une libération importante de toxines, s’accompagnant d’une exacerbation des symptômes. L’organisme étant saturé à ce moment, il ne parvient plus à éliminer ces déchets.

Quelques remèdes peuvent être utiles pour calmer les réactions d’Herxheimer :

  • Les détoxifiants absorbants : charbon végétal, argile, Chlorella… pour lutter contre la détoxification de l’organisme
  • En phytothérapie : Salsepareille, Eupatoire, Coriandre et Ail des ours (T.M), Renouée du Japon, les plantes dépuratives (tisane de bouleau, prêle ou ortie…) et enfin, le Psyllium pour faciliter l’élimination des déchets contenus dans les intestins.
  • Autres remèdes : pectine de citron, eau chaude citronnée (le matin à jeun), vitamine C.

Contre les biofilms :

Ces « communautés » pouvant dissimuler une multitude de borrélies rendent très résistantes ces dernières. Même si cela n’est pas aisé, il est important de briser la membrane de ces biofilms, constituée de fibrine.

Les traitements sont à prendre à la fin, lorsque les autres traitements (antibactériens et antiparasitaires) sont terminés. Les biofilms doivent être traités lorsqu’il n’y a plus de réactions d’Herxheimer car la brisure de ces biofilms peut entraîner des Herx très violents.

Le traitement sera composé :

  • d’enzymes protéolytiques (brisant les liaisons peptidiques des protéines) : serrapeptase, bromélaïne et lumbrokinase
  • de stévia etde xylitol (substituts du sucre raffiné)

Il est important de prendre des antibactériens et détoxifiants quelques heures après, afin de tuer les bactéries relâchées.

La chélation des métaux lourds ne doit pas être négligée car ces derniers peuvent être présents dans les biofilms.

Renforcer et restaurer le système immunitaire

Stimuler les défenses immunitaires revient également à combler certaines carences. En effet, c’est souvent parce que des carences (en vitamines, minéraux, oligo-éléments…) sont installées que notre immunité s’affaiblit. Ces deux objectifs de traitement sont ainsi intimement liés.

De plus, lorsque le système immunitaire est défaillant, les agents pathogènes s’éliminent mal ou sont à même de pouvoir réapparaitre.

Renforcer son système immunitaire a d’autant plus d’importance si la personne a pris auparavant des traitements antibiotiques car rappelons que les antibiotiques engendrent un effet immunodépresseur.

Phytothérapie

En phytothérapie, on proposera différentes plantes (de préférence T.M) permettant de dynamiser les défenses de l’organisme. Elles peuvent se prendre seules ou se combiner entre elles :

  • L’Echinacée (Echinacea purpurea) : envisager une cure de 2 à 3 semaines le plus tôt possible après l’infection. Elle peut s’avérer aussi efficace lorsque l’infection est récente que lorsqu’elle est déclarée depuis longtemps. Cette plante adaptogène apporte énergie et tonus. Cependant, les cures ne doivent pas être trop longues car c’est une plante très puissante.
  • Le Ginseng de Sibérie (Eleutherococcus senticosus) : autre plante adaptogène dont la racine est un stimulant mental et physique. Elle renforce simultanément les défenses immunitaires de la personne.
  • Le Samento : il dynamise les défenses de l’organisme.
  • L’Ail des ours : il joue un rôle non négligeable au niveau immunitaire dans la mesure où il augmente l’activité des cellules immunitaires.

La gemmothérapie

La gemmothérapie (utilisation des bourgeons) peut être d’un bon recours pour soutenir les défenses immunitaires tels que :

  • Le bourgeon de cassis : son apport en vitamines C stimule les défenses immunitaires.
  • L’églantier
  • L’aulne glutineux
  • Le pin sylvestre

La nutrithétapie

La nutrithérapie permettra de renforcer le terrain en comblant certaines carences en nutriments avec :

  • Les vitamines : A, C et D
  • Les oligo-éléments : Un complexe en cuivre, or, argent permettra de renforcer le système immunitaire et lutter contre la fatigue chronique. L’argent colloïdal, à raison de 10 ml pur 3 fois par jour pendant 3 semaines peut être d’une aide précieuse.

L’aromathérapie

En aromathérapie, on choisira les huiles essentielles suivantes :

  • le ravintsara
  • le thym à thymol
  • le pin

Les probiotiques :

Flore intestinale et immunité étant intimement liées, il est important de favoriser un bon équilibre au niveau des bactéries de la flore en prenant des probiotiques. Préalablement, on pourra prendre des pré-biotiques.

Une cure de pollen frais (de Cyste) pourra être envisagée, ce probiotique naturel possède une action sur les défenses immunitaires et la fatigue.

Maladie de Lyme : quelques remèdes naturels pour soulager les symptômes

Contre l’asthénie (fatigue) :

  • La Rhodiola (plante adaptogène)
  • Le maté
  • La gelée royale
  • Le magnésium et le potassium
  • La vitamine B3 : elle aide à convertir les glucides, lipides et protéines en énergie.
  • La vitamine C

Contre les troubles de la mémoire et de la concentration (neuroborréliose) :

  • La Renouée du Japon
  • La Petite pervenche
  • Le Gingko biloba
  • La vitamine B12

Contre les douleurs articulaires :

  • phytothérapie : Salsepareille, Samento, Ortie, prêle et Curcuma.
  • aromathérapie : Gaultérie couchée, Eucalyptus citronné.
  • nutrithérapie (pour restaurer le collagène) : cuivre, silicium, sulfate de glucosamine, acide alpha-lipoïque.

Contre les troubles du rythme cardiaque :

  • L’Aubépine
  • L’ail

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