Qu’est-ce que le jeûne hydrique ?
Le jeûne hydrique consiste simplement à arrêter de manger durant un certain temps, de manière à permettre à l’organisme et au système digestif de se régénérer, et de se reposer. Il se différencie du jeûne sec, puisqu’ici, il faut boire durant toute la journée. On continue donc de boire, mais on arrête complètement de manger, tout simplement. Il s’agit du type de jeûne le plus couramment pratiqué dans le monde. Il se supporte mieux qu’un jeûne sec, et permet une détoxification totale de l’organisme.
Les bienfaits du jeûne hydrique
La pratique du jeûne hydrique est motivée par les différents bienfaits qu’implique cette pratique. En premier lieu, ce régime alimentaire temporaire permet de détoxifier l’organisme. Il permettrait aussi de prévenir différents maux, tels que la fatigue chronique, l’hypertension, le surpoids, les allergies, les maladies cardiovasculaires… En somme, s’il est correctement pratiqué, le jeûne hydrique s’avère bénéfique pour notre organisme. Il peut se pratiquer sans danger : il suffit d’obtenir l’aval de votre médecin pour vous lancer !
Les boissons du jeûne hydrique
Comme nous l’avons précisé, il faut continuer de boire tout au long de la journée au cours du jeûne hydrique. Quatre types de boissons sont possibles :
- Eau : elle est boisson la plus naturelle qui soit, et la seule à être indispensable à notre santé. Au cours du jeûne hydrique, on entend tout un tas de recommandations. Dans l’idéale, optez pour une eau de source, la moins minéralisée possible. Pour cela, optez pour la marque d’eau qui propose le moins de résidu sec.
- Jus de fruits et de légumes : la crise de détoxification de l’organisme peut être lourde pour beaucoup de personnes. C’est pourquoi il peut être intéressant de consommer des jus de fruits et de légumes lors du jeûne hydrique. Ces jus permettent notamment de ralentir l’élimination des toxines et de rendre le jeûne hydrique plus « supportable ». Toutes les recettes sont permises ! Les fruits et légumes sont d’excellentes sources d’antioxydants naturels, de vitamines et de minéraux.
- Les tisanes : les tisanes ont tendance à soutenir le procédé d’élimination des toxines et à stimuler le travail de nos organes émonctoires. Elles sont bénéfiques et s’adaptent très bien au jeûne hydrique. Vous associerez alors les bienfaits du jeûne hydrique à ceux des plantes !
- Bouillons de légumes : il arrive que certaines personnes consomment du bouillon de légumes au cours du jeûne. Ceux-ci apportent de grandes quantités de nutriments, mais ils requièrent moins de ressources digestives que d’autres boissons. C’est une alternative courante aux jus de fruits et de légumes.
Les trois phases du jeûne hydrique
Le jeûne hydrique peut se décomposer en trois phases distinctes : la préparation, la descente alimentaire et la phase de jeûne. Les préciser permet de mieux cerner le déroulement du jeûne hydrique.
Se préparer au jeûne hydrique
Au cours de cette phase de préparation, il est conseillé de solliciter l’avis de son médecin. Ne serait-ce que pour s’assurer qu’il n’existe pas de contre-indication particulière, notamment dans le cas où un traitement médical serait en cours. De plus, il est essentiel de se renseigner sur le déroulement du jeûne et de prévoir les boissons nécessaires. Tout dépend de ce que vous souhaitez boire au cours des prochains jours !
Il faut avoir conscience que la période de jeûne entraîne une détoxification de l’organisme, qui se caractérise par différents symptômes : des maux de tête, de l’irritabilité, de la fatigue et des problèmes légers de digestion. Il s’agit d’effets temporaires, qui disparaissent très rapidement.
Engager la descente alimentaire
Quelques jours ou quelques semaines avant de lancer votre cure, il vous faut opérer quelques changements dans votre alimentation. Commencez par réduire les produits d’origine animale comme les œufs, le poisson et la viande. Faites de même avec tous les produits stimulants, tels que les produits riches en sucre, le café, le thé… Enfin, limitez au minimum votre consommation de céréales et de mauvaises graisses. Végétaliser votre alimentation avant de débuter le jeûne est un très bon moyen de préparer votre organisme. La descente alimentaire consiste donc à éliminer progressivement tous les aliments difficiles à digérer, afin de préparer l’organisme à jeûner. C’est une étape importante, qu’il ne faut pas négliger. Ne vous arrêtez pas de manger du jour au lendemain : la transition serait trop brutale.
Se lancer dans le jeûne hydrique
Une fois votre organisme prêt, vous pouvez alors lancer votre jeûne hydrique. Sachez que les trois premiers jours sont généralement les plus durs. Ensuite, les sensations de faim et de fatigue s’estompent. Au cours du jeûne hydrique, il faut consommer entre un et trois litres de liquide par jour. Tout dépend alors de votre morphologie, de votre santé, de votre ressenti… Prenez soin d’écouter votre corps. Buvez dès que vous en ressentez le besoin ou l’envie, mais ne vous forcez pas.
Durant votre période de jeûne, vous devez essayer de garder une activité normale. Pratiquez du sport comme avant, profitez de vos loisirs… Ne vous privez pas. Or, si vous ne vous sentez pas d’attaque, ne vous forcez pas à pratiquer une activité physique ! Écoutez votre corps et respectez ses limites. Enfin, ne stoppez pas le jeûne avec trop de brutalité. Réintégrez doucement des aliments solides à votre alimentation, jour après jour. Optez alors pour de petites portions d’aliments faciles à digérer, comme des fruits de saison, par exemple. Ensuite, réintégrer les légumes cuits, crus, les bonnes graisses et les céréales. Allez-y progressivement et sans vous forcer.
Ce qu’il faut retenir
Le jeûne hydrique est une pratique courante et sans danger, qui permet à notre organisme de faire une pause. Il élimine alors toutes les toxines et nous permet d’avoir les idées plus claires. Nous reprenons contact avec notre corps et nos sensations. Durant cette semaine, optez donc pour de l’eau, des jus de fruits et de légumes, des tisanes ou des bouillons de légumes !