Le konjac est le nom d’une plante vivace originaire de forêts tropicales et subtropicales asiatiques. Son utilisation dans un cadre alimentaire ou thérapeutique remonte à au moins 1500 ans, dans des pays comme la Chine et le Japon. En Occident, le konjac est aujourd’hui prisé grâce à ses bienfaits comme ses propriétés coupe-faim ; pour cela, il est notamment consommé sous la forme de compléments alimentaires. Mais les bienfaits de cette plante ne se limitent pas qu’au domaine de la satiété comme vous allez le voir tout du long de cet article.
Sommaire
Konjac bienfaits : Un allié minceur incontournable
Dans le cadre d’un régime alimentaire sain et équilibré, le konjac constitue en effet une excellente ressource pour limiter toute prise de poids. Cette plante est particulièrement pauvre en calories et agit tel un coupe-faim naturel, grâce à sa teneur élevée en fibres de glucomannane qui contribuent à diminuer la sensation de faim.
Lorsqu’elles sont en contact avec de l’eau, les fibres de konjac vont constituer une substance gélifiante au sein de l’estomac. Celle-ci, en occupant un certain volume, va limiter l’absorption par l’organisme des graisses et sucres consommés lors d’un repas, amenant plus rapidement une impression de satiété.
Le konjac n’est donc pas vraiment une plante brûleuse de graisses mais un allié certain pour la gestion du poids. Il peut se consommer sous la forme de pâtes (penne, spaghetti), riz ou de nouilles et remplacer par exemple des aliments à base de blé.
Les apports digestifs du konjac
Le konjac permet également de mieux réguler le transit intestinal. La haute teneur en fibres du konjac associée à une grande consommation d’eau assurent une meilleure régularité et consistance des selles, conséquence directe de la viscosité et des capacités absorbantes du glucomannane.
Cette plante est d’ailleurs utile en vue de traiter les problèmes de constipation, la poudre de konjac agissant tel un prébiotique et favorisant le bon fonctionnement des intestins.
Qui plus est, les fibres du konjac ont des propriétés détoxifiantes et aident à éliminer les déchets et les toxines présents au sein de l’organisme.
L’action du konjac sur les taux de lipides
Le glucomannane présent dans le konjac agit non seulement comme un coupe-faim mais il permet aussi de réduire les taux de lipides (notamment ceux de cholestérol et des triglycérides) ainsi que le taux de sucre (glycémie) dans le sang.
Le konjac pour lutter contre le mauvais cholestérol
Plusieurs essais cliniques réalisés ces dernières années ont permis de prouver que le konjac, et en particulier l’action du glucomannane, jouait un rôle dans la réduction du taux de cholestérol LDL (Low Density Lipoprotein ou lipoprotéines de faible densité), plus communément appelé le mauvais cholestérol.
Là encore, le konjac habilite la limitation de l’absorption du cholestérol dans les intestins. Par extension, le taux de cholestérol total de l’organisme diminue.
Le mauvais cholestérol peut être à l’origine de troubles cardiaques voire de maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, etc.). Le konjac est donc une plante présentant un réel intérêt pour la prévention des risques cardiovasculaires.
Le konjac et les taux de triglycérides
L’influence de cette plante va encore plus loin et concerne également les taux de triglycérides. Les triglycérides sont des molécules lipidiques composées d’acides gras et de glycérol. Elles sont stockées dans les tissus adipeux et constituent des sources énergétiques mises à la disposition du corps humain.
Concrètement, après chaque repas, les excédents de calories sont transformés par l’organisme sous la forme de triglycérides. Celles-ci se forment à partir des graisses que nous absorbons et sont localisées au sein de l’intestin grêle. Le foie peut aussi en produire lorsqu’il y a un excès de sucre dans notre alimentation.
Le konjac contribue ainsi en quelque sorte à réguler le taux de triglycérides sanguins. Un taux excessif, de l’ordre de 200 mg/dL, augmente les risques de maladies cardiovasculaires.
Le konjac auprès des personnes diabétiques
Les fibres de glucomannane présentes dans le konjac permettent d’obtenir un ralentissement de la libération du glucose. Des personnes atteintes d’un diabète de type 2 peuvent mieux contrôler leur glycémie, c’est à dire le taux de glucose dans le sang, à l’aide de compléments alimentaires au konjac.
Il faut préciser que l’indice glycémique du konjac, soit la quantité de sucre qu’apporte cet aliment, est exactement égal à zéro.
Toutefois avant de consommer du konjac, une personne diabétique doit impérativement consulter son médecin qui décidera de la posologie à appliquer, en fonction notamment des autres médicaments hypoglycémiants utilisés par le patient.
Comment consommer du konjac ?
Aujourd’hui, pour un objectif de satiété, le konjac se consomme essentiellement sous la forme de compléments alimentaires (des gélules et de la poudre). Il est recommandé de prendre 3 gélules par jour, l’équivalent d’environ 3g de glucomannanes, 15 à 30 minutes avant un repas. Chaque gélule doit être accompagnée par un grand verre d’eau.
Mieux vaut commencer par faire une cure de courte durée et également penser à laisser un délai d’au moins deux heures entre chaque prise de gélule. Quand l’organisme est habitué à cette plante, il est possible de passer à une cure un peu plus longue avec la poudre de konjac. Celle-ci peut se consommer durant 4 mois consécutifs par un adulte en bonne santé, à raison de 3 grammes par jour, en y ajoutant beaucoup de liquideafin d’assurer l’ingestion du konjac jusqu’à l’estomac.
En vue de combattre le mauvais cholestérol et maintenir une cholestérolémie normale, il est conseillé de consommer 9 gélules par jour, 3 d’entre elles avant chaque repas. Le grand verre d’eau sera lui toujours indispensable.
Le konjac est-il dangereux pour la santé ?
En soi, le konjac n’est pas un élément nocif tant qu’il est utilisé avec modération. Il doit être consommé en respectant scrupuleusement la dose journalière indiquée, qu’il s’agisse de gélules, de poudre ou tout autre type de complément alimentaire. Il n’a cependant pas vocation à remplacer un régime alimentaire sain et varié étant donné que le konjac ne contient ni nutriments, minéraux ou vitamines.
Quelques effets secondaires ou indésirables peuvent survenir lors d’une cure au konjac, dont la diarrhée, des flatulences et des ballonnements.
Cette plante est par ailleurs vivement déconseillée aux personnes qui souffriraient d’une occlusion du tube digestif ou de déminéralisation osseuse.
Enfin, attention à bien vérifier la provenance du konjac (Asie du Sud-Est) et à privilégier des produits issus d’une agriculture biologique et durable.